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- PROGRAMME DE BOURSES DE L'AEBC ET D’ALLYANT, ÉDITION 2025
Le programme de cette année est terminé. Nous avons hâte de proposer à nouveau notre programme de bourses en 2026! • La date limite de candidature pour le programme de bourses d'études de l’AEBC et d’Allyant est le vendredi 30 mai 2025. Toutes les candidatures et les documents requis doivent être reçus au plus tard à 13 h, heure avancée de l’Est (10 h, heure avancée du Pacifique) à cette date afin d'être pris en compte. • Les récipiendaires des bourses seront annoncés le 1er août 2025 ou lors de l'assemblée générale annuelle en septembre 2025. • Les candidats retenus recevront un courriel de confirmation au cours de la troisième semaine de juillet 2025. • En septembre, suite à la confirmation de l'inscription pour l'année scolaire 2025-2026, les récipiendaires recevront leurs bourses. INTRODUCTION L'Alliance pour l'égalité des personnes aveugles du Canada (AEBC) est un organisme à but non lucratif qui travaille à améliorer la vie des Canadiens aveugles, sourds-aveugles et malvoyants grâce à l’éducation, l’habilitation et la défense des droits. Chaque année, l’AEBC offre des bourses pour reconnaitre de remarquables étudiants de niveau postsecondaire aveugles, sourds-aveugles et malvoyants. Les bourses de cette année sont offertes par Allyant, ainsi qu’un donateur anonyme. De plus, nous sommes honorés d’offrir des bourses spéciales à la mémoire de Tom Teranishi (offertes par la Section de la Colombie-Britannique), des bourses en l’honneur de Betty Nobel (offertes par la Section de la Colombie-Britannique), ainsi que des bourses à la mémoire de John Rae (offertes par l’entremise du fonds John Rae). Chaque bourse a une valeur minimale de 1 000 $. Les candidats admissibles seront considérés pour toutes les bourses; il n’est pas nécessaire de présenter une demande distincte pour chacune d’elle. Les candidats ou les récipiendaires antérieurs peuvent présenter une nouvelle demande s'ils répondent aux critères d’admissibilité. Le comité des Bourses de l'AEBC examine toutes les candidatures et sélectionne les boursiers. Critères d’admissibilité Les candidats doivent répondre aux critères suivants : 1. Les candidats doivent être : A. aveugle (aucune vision ou perception de la lumière dans le meilleur œil, acuité visuelle de 20/200 ou moins); B. sourd-aveugle (une déficience visuelle et auditive combinée qui entraîne des difficultés de communication, d'accès à l'information et de mobilité [incapacité de voyager de manière autonome en raison d'une déficience visuelle/auditive]); ou C. malvoyant (acuité visuelle de 20/80 ou moins dans le meilleur œil avec la meilleure correction ou un champ visuel inférieur à 20 degrés [échelle visuelle de Snellan]) 2. Citoyens canadiens ou résidents permanents du Canada 3. Inscrits dans un établissement postsecondaire canadien dans un collège ou une université, un programme de formation professionnelle, de perfectionnement ou d'arts de la scène 4. Inscrits à un programme d'échange à l'étranger, inscrits à des programmes qui ne sont pas offerts au Canada, ne pas être acceptés dans un programme canadien en raison de la nette supériorité du programme à l'étranger, ou paient des frais à un établissement d'enseignement canadien. 5. Inscrits à au moins deux cours pendant l'année scolaire 2025-2026 dans le programme de leur choix. Exigences de l'Agence du revenu du Canada : Chaque payeur (AEBC) d'une bourse doit émettre une déclaration de renseignements sur le formulaire prescrit (feuillet T4A) pour déclarer le paiement. L'AEBC doit déclarer les paiements de bourses d'études à l'ARC, même si le bénéficiaire a le droit d'exclure tout ou une partie de ces paiements de son revenu. Il lui incombe de déterminer le montant de toute exemption disponible. Par conséquent, si le candidat obtient une bourse AEBC, on lui demandera de fournir son numéro d'assurance sociale au comptable national. Adhésion à l'AEBC À l'AEBC, nous croyons que l'adhésion profite aux personnes aveugles, sourdes-aveugles et malvoyantes d’un point de vue collectif et individuel. Par conséquent, une adhésion d’un an à l'AEBC sera offerte à tous les nouveaux candidats non-membres. Ainsi, cela leur offre l'occasion de découvrir notre organisme et d’y participer au-delà du processus de bourse. Remplir et soumettre la demande Les récipiendaires antérieurs ou les nouveaux candidats doivent : 1. Soumettre une candidature en français ou en anglais. 2. S’assurer que la demande soit complète, y compris tous les éléments suivants : a) le formulaire de candidature: (qui se trouve à la fin de ce document); b) une copie de votre plus récent relevé de notes; c) une dissertation personnelle sur vous-même d’une longueur maximale de 2 000 mots (NOTE : Nous ne pouvons connaître un candidat que par les renseignements fournis). Votre dissertation doit inclure : • une description de votre condition visuelle, ainsi que tout autres renseignements sur d’autres déficiences ou conditions médicales qui pourraient être pertinentes; • les défis que vous avez rencontrés à cause de votre déficience et les moyens utilisés pour les surmonter; • vos intérêts personnels; • vos objectifs scolaires; • vos activités scolaire; • votre expérience de travail et de bénévolat; • votre point de vue sur la définition de l'éducation accessible, en discutant de vos formats préférés pour accéder à l'information (accès numérique et Internet) et le rôle que joue l'affirmation de soi dans votre réussite scolaire; • le rôle de l’affirmation de soi dans votre quotidien; • expliquez l’importance de votre participation à la communauté, y compris une réalisation ou un résultat inattendu de cette activité dont vous êtes particulièrement fier. • une lettre de recommandation rédigée au cours des 12 derniers mois. • une courte autobiographie (moins de 200 mots en longueur) à être utilisée sur les médias sociaux si vous êtes choisi pour recevoir une bourse. Si vous avez des questions sur le processus de candidature, veuillez communiquer avec le comité des bourses à scholarship@blindcanadians.ca . Date limite pour présenter une candidature : le 30 mai 2025 à 13 h, heure avancée de l’Est, 10 h, heure avancée du Pacifique. POSTULEZ MAINTENANT TELECHARGER WORD Envoyez tous les documents requis en pièces jointes séparées par courrier électronique à : scholarship@blindcanadians.ca . Les fichiers image (excluant les relevés de notes et les lettres de recommandation) ne seront pas acceptés. Les candidatures tardives ou incomplètes ne seront pas prises en compte.
- Lettre du Réseau national des personnes handicapées au Premier ministre Carney
Le 22 mai 2025 Le très honorable Mark Carney, C.P., député Premier ministre du Canada Cabinet du premier ministre 80, rue Wellington Ottawa (Ontario) K1A 0A2 Monsieur le Premier Ministre, Au nom du Réseau national pour les personnes en situation de handicap et de ses plus de 40 organismes membres, nous tenons à vous féliciter de votre élection récente et de la nomination des membres de votre nouveau cabinet. Nous étions toutefois profondément déçus et préoccupés de constater l’absence d’une ou d’un ministre responsable de l’inclusion des personnes en situation de handicap. Ce qui nous inquiète encore davantage est l’absence de tout rôle officiel – p. ex., secrétaire d’État – concernant les enjeux liés aux handicaps, contrairement à ce qui a été créé pour l’enfance et la jeunesse ainsi que pour les personnes âgées. Nous saluons votre décision de rétablir un ministère à part entière des Femmes et de l’Égalité des genres, mais nous nous attendions à voir la même chose pour l’inclusion des personnes en situation de handicap. Comme 27 % des personnes qui vivent au Canada ont au moins un handicap , cette omission envoie un message décourageant au sujet de la priorité qui est accordée à l’inclusion des personnes en situation de handicap. Votre parti a régulièrement inclus des ministres qui avaient comme objectif principal d’aborder les « handicaps » ou l’ « accessibilité ». Cela a mené à des décisions phares comme la Loi canadienne sur l’accessibilité et la Prestation canadienne pour les personnes handicapées. L’omission peut sembler mineure en théorie, mais, pour nous et pour la communauté élargie des personnes en situation de handicap, il s’agit d’un signal d’alarme. Quand un dossier disparaît de l’en-tête, il se retrouve souvent au bas de la liste des priorités. Nous encourageons vivement votre gouvernement à faire preuve de leadership en faisant la promotion de politiques, de lois et de programmes audacieux et progressistes qui éliminent les obstacles systémiques. Nous devons envoyer un message fort et clair que l’inclusion et l’accessibilité des personnes en situation de handicap sont à l’avant-plan de nos préoccupations et sont une priorité absolue. Il reste encore beaucoup de travail à faire et nous espérons que vous vous engagez à apporter les améliorations requises. Le Canada a pris des mesures importantes pour devenir un pays inclusif et sans obstacles. Toutefois, les personnes en situation de handicap continuent de faire face à des niveaux disproportionnés de pauvreté, de chômage, de logements inaccessibles et d’obstacles systémiques à leur pleine participation à la société. Votre gouvernement a l’occasion unique, et la responsabilité, de mener en posant des gestes visionnaires. Dans un esprit de collaboration, le Réseau national pour les personnes en situation de handicap a formulé des recommandations au sujet des priorités qu’il aimerait voir incluses dans les lettres de mandat des ministres de votre cabinet. L’ Annexe A met en évidence les éléments clés que nous considérons comme des mesures politiques importantes que votre gouvernement et vos ministres peuvent prendre pour créer un Canada sans obstacles. Nous croyons fermement que ce travail ne devrait pas être la seule responsabilité d’un ministre pour assurer l’inclusion des personnes en situation de handicap, mais qu’il s’agit plutôt de la responsabilité collective de toutes et tous les ministres de s’assurer d’appliquer une lentille handicap au travail qu’elles et ils entreprennent au nom de toutes les personnes qui vivent au Canada, y compris celles en situation de handicap, comme requis par la politique fédérale en vigueur. Il y a, toutefois, des enjeux immédiats qui requièrent une action rapide de la part de votre gouvernement tandis que le Parlement reprend ses travaux et que vous préparez votre premier discours du Trône. Outre vos engagements électoraux, il existe des exigences législatives et réglementaires urgentes pour la prochaine session du Parlement qui sont d’une importance vitale pour les personnes en situation de handicap. Tandis que vous préparez la rentrée parlementaire de votre gouvernement, il y a des priorités clés que nous aimerions voir figurer dans les premiers actes des travaux parlementaires. Nous savons qu’il y aura d’abord des motions de voies et moyens, un Budget principal des dépenses et un Budget supplémentaire des dépenses dans le cours normal des activités. Il est d’une importance vitale que les points suivants soient traités en priorité pendant la prochaine session législative : Priorités en matière de législation : • Exemption des paiements de la Prestation canadienne pour les personnes handicapées du revenu imposable : o Modification législative : En priorité, modifier la Loi de l’impôt sur le revenu afin d’exonérer les paiements de la Prestation canadienne pour les personnes handicapées du revenu imposable ainsi que prévenir la réduction d’autres prestations fondées sur le revenu. o Traitement équitable : Veiller à ce que les bénéficiaires de la Prestation canadienne pour les personnes handicapées ne soient pas injustement pénalisés par des déductions fiscales, conformément aux engagements pris dans l’Énoncé économique de l’automne 2024. • Déclarations fiscales automatiques : o Mise en œuvre : Modifier la Loi de l’impôt sur le revenu . Introduire rapidement la déclaration fiscale automatique pour la population canadienne à faible revenu, conformément aux engagements pris par votre parti dans l’Énoncé économique de l’automne dernier. Il s’agit d’une étape importante pour faciliter l’accès à la nouvelle Prestation canadienne pour les personnes handicapées. o Faisabilité et nécessité : S’appuyer sur les projets pilotes réussis pour mettre en place un programme national d’aide à la population canadienne à faible revenu et aux personnes en situation de handicap qui vivent dans la pauvreté. • Établir l’autorisation financière nécessaire pour respecter l’engagement pris dans le budget 2024 de couvrir les coûts associés au certificat médical pour le crédit d’impôt pour personnes handicapées (CIPH). o Mise en œuvre : Inclure dans le projet de loi d’exécution du budget et le Budget principal des dépenses subséquent du ministère un financement de 243 millions de dollars sur six ans, à compter de 2024-2025, et un financement continu de 41 millions de dollars par année pour couvrir le coût des formulaires médicaux requis pour demander le CIPH. o Nécessité : Comme les paiements de la PCPH devraient commencer le 1er juillet 2025, cette mesure permettrait d’éliminer immédiatement l’un des obstacles à l’accès au CIPH, ce qui éliminera en retour l’un des obstacles à l’accès à la PCPH. Autres priorités urgentes : • Empêcher les prélèvements sur la PCPH o Nous sommes profondément préoccupés par la récente décision du gouvernement de l’Alberta de faire des prélèvements sur la Prestation canadienne pour les personnes handicapées (la Prestation) auprès d’Albertaines et d’Albertains admissibles. En vertu de cette politique, les personnes sont obligées de demander la Prestation et d’assumer des frais pour obtenir la documentation médicale requise afin d’être admissibles au CIPH, pour ensuite se voir retirer cette prestation. Cette décision cruelle nécessite une attention urgente. Des mesures doivent non seulement être mises en œuvre pour s’assurer que les personnes n’ont pas à assumer le fardeau financier des frais médicaux associés à l’obtention du CIPH, mais nous demandons également des garanties pour empêcher tout gouvernement provincial ou territorial de faire des prélèvements sur la Prestation. La PCPH est conçue comme complément aux mesures provinciales de soutien aux personnes en situation de handicap, et non comme source de revenus pour les autres ordres de gouvernement. La Prestation canadienne pour les personnes handicapées doit être pleinement accessible aux personnes qui en ont besoin, sans interférence de politiques provinciales qui portent atteinte à son objectif. Cela ne doit jamais se produire. Veuillez consulter ici la lettre (en anglais) que nous avons récemment envoyée à ce sujet à la première ministre de l’Alberta, Mme Smith. • Améliorer le CIPH o Nous sommes encouragés par l’engagement de votre parti à améliorer le crédit d’impôt pour personnes handicapées (CIPH) , comme indiqué dans votre programme électoral, et nous avons hâte de voir cet engagement se concrétiser dans votre prochain discours du Trône. Comme vous le savez, le CIPH sert actuellement de porte d’entrée pour la nouvelle Prestation canadienne pour les personnes handicapées (PCPH), un rôle qu’il n’avait jamais été censé de jouer. Étant donné que les paiements de la PCPH devraient commencer le 1er juillet 2025, le CIPH doit être accessible et efficace puisqu’il a une incidence directe sur l’accès équitable et en temps opportun à la nouvelle prestation nationale pour les personnes handicapées. Nous demandons que la communauté des personnes en situation de handicap soit pleinement incluse dans les consultations et l’élaboration de ces changements. • Améliorer la PCPH o Nous encourageons vivement votre gouvernement à explorer une solution à long terme qui assurerait l’admissibilité automatique à la Prestation canadienne pour les personnes handicapées (la PCPH) des personnes qui reçoivent des mesures de soutien provinciales ou territoriales pour les personnes en situation de handicap. Une telle mesure représenterait une avancée véritable vers un système de prestations plus inclusif et accessible et permettrait à la législation entourant la PCPH de faire ce pour quoi elle est prévue, à savoir réduire la pauvreté des personnes en situation de handicap. D’ici là, par contre, il est essentiel d’accorder la priorité à l’élimination des obstacles à l’accès au CIPH afin d’éviter d’autres exclusions et retards pour les personnes qui en ont besoin. o Nous attendons des mesures concrètes pour faire augmenter le taux actuel de prestations de la PCPH afin de garantir un niveau adéquat de financement supplémentaire pour les prestations provinciales aux personnes en situation de handicap et permettre à la PCPH de faire ce pour quoi elle est prévue, à savoir éliminer la pauvreté des personnes en situation de handicap. Au taux actuel maximal de 200 dollars par mois, on est loin d’éliminer la pauvreté des personnes en situation de handicap. Nous avons hâte d’en apprendre davantage sur les plans de votre gouvernement pour s’attaquer à ces enjeux cruciaux et nous aimerions travailler avec vous pour garantir la mise en œuvre rapide et efficace de ces réformes. Nous serions heureux d’avoir l’occasion de vous rencontrer et de travailler avec vous et vos ministres tout au long de votre mandat afin de faire progresser les politiques qui ont pour objectif d’éliminer les obstacles auxquels sont confrontées les personnes en situation de handicap et de créer un pays équitable et accessible à toutes et à tous. Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Premier Ministre, l’expression de notre très haute considération. Réseau national pour les personnes ayant un handicap c.c. : John Hannaford, greffier du Conseil privé et secrétaire du Cabinet Hon. Marco Mendicino, chef de cabinet du premier ministre du Canada Tom Pitfield, secrétaire principal du premier ministre du Canada Braeden Caley, chef de cabinet adjoint du premier ministre du Canada Hon. François-Philippe Champagne, ministre des Finances et du Revenu national Hon. Patty Hajdu, ministre de l’Emploi et des Familles et ministre responsable de l’Agence fédérale de développement économique pour le Nord de l’Ontario Hon. Gregor Robertson, ministre du Logement et de l’Infrastructure et ministre responsable de Développement économique Canada pour le Pacifique Hon. Wayne Long, secrétaire d’État (Agence du revenu du Canada et Institutions financières) Hon. Sean Fraser, ministre de la Justice et procureur général du Canada et ministre responsable de l’Agence de promotion économique du Canada atlantique Hon. Dominic LeBlanc, président du Conseil privé du Roi pour le Canada et ministre responsable du Commerce Canada–États-Unis, des Affaires intergouvernementales et de l’Unité de l’économie canadienne Hon. Steven Guilbeault, ministre de l’Identité et de la Culture canadiennes et ministre responsable des Langues officielles Annexe A – Une perspective des personnes en situation de handicap pour les lettres individuelles de mandat ministériel 1. Ministre de l’Emploi et des Familles et ministre responsable de l’Agence fédérale de développement économique pour le Nord de l’Ontario, l’honorable Patty Hadju • Accorder la priorité à l’inclusion des personnes en situation de handicap. Envoyer un message claire que vous êtes la ministre responsable et veiller à ce que les enjeux d’inclusion et d’accessibilité des personnes en situation de handicap soient à l’avant-plan des préoccupations. • Appliquer un cadre d’inclusion et de handicap à toutes les prises de décision. En plaçant les personnes ayant un handicap et leurs familles, dans toute leur diversité, au centre du processus décisionnel, le gouvernement identifiera et rectifiera les obstacles systémiques qui se révéleront bénéfiques pour toutes les personnes qui vivent au Canada. • Accorder la priorité à la mise en application de la Loi canadienne sur l’accessibilité et agir en tant que cheffe de file pour veiller à ce que le Canada atteigne son objectif d’être sans obstacles d’ici 2040. • Veiller à ce que les paiements de la Prestation canadienne pour les personnes handicapées commencent bien le 1er juillet avec un processus de demande sans obstacle. • Travailler au cours de votre mandat à augmenter la Prestation canadienne pour les personnes handicapées pour que tous les bénéficiaires se situent au-dessus du seuil de pauvreté, en tenant compte des coûts supplémentaires liés au handicap. • Élargir l’admissibilité de la prestation à l’ensemble des 1,6 million de personnes en situation de handicap qui vivent dans la pauvreté. • Travailler avec le ministre du Revenu national pour légiférer sur l’exonération fiscale de la prestation. • Veiller à ce que des modifications législatives ou réglementaires soient mises en œuvre pour que les personnes qui demandent le Crédit d’impôt pour personnes handicapées (CIPH) n’aient pas assumer les frais médicaux associés à l’obtention d’un certificat médical auprès d’une praticienne ou d’un praticien. • Travailler avec les gouvernements provinciaux et territoriaux pour garantir qu’ils ne tentent pas de faire des prélèvements et créer des mesures dissuasives à l’égard de ceux qui le font. • Travailler avec le ministre des Finances et du Revenu national, ainsi qu’avec la communauté des personnes en situation de handicap, pour moderniser le CIPH et mettre en œuvre l’engagement électoral du gouvernement pour 2025, en particulier ce qui suit : o Étendre les approbations automatiques pour les handicaps permanentes. o Éliminer les réévaluations pour les troubles de longue durée. o Permettre l’admissibilité automatique des personnes qui bénéficient déjà d’une aide au revenu pour personne en situation de handicap. • Les personnes en situation de handicap sont touchées de manière disproportionnée par l’instabilité économique, comme nous en avons été témoins pendant la pandémie de COVID-19. Garantir des mesures de relance économique ciblées pour les personnes en situation de handicap touchées par l’augmentation des coûts liée aux tarifs douaniers et à l’inflation. • S’engager de nouveau à mettre en œuvre le Plan d’action pour l’inclusion des personnes en situation de handicap. • Élaborer et mettre en œuvre une stratégie d’emploi pour les personnes en situation de handicap, tant permanent qu’épisodique ou dynamique de nature, axée sur les mesures de soutien aux travailleuses, aux travailleurs et aux employeurs, en créant des lieux de travail inclusifs et accueillants. Cette stratégie comprendra un investissement important dans le Fonds d’intégration et les ententes sur le développement de la main-d’œuvre afin d’augmenter considérablement le taux d’emploi des personnes ayant un handicap. • S’assurer que l’initiative gouvernementale de garderies nationales à 10 $ par jour est inclusif et accessible aux enfants et aux jeunes en situation de handicap ainsi qu’aux parents en situation de handicap. • Modifier la Loi sur l’apprentissage et la garde des jeunes enfants au Canada , ainsi que les ententes provinciales/territoriales subséquentes, afin d’y inclure : o les obligations en vertu de l’article 24 de la Convention relative aux droits des personnes handicapées des Nations Unies (CDPHNU) dans le préambule et les sections spécifiques de la législation qui contiennent d’autres obligations internationales. o une définition complète de l’inclusion. o un renforcement des principes directeurs, en particulier le paragraphe 7(1), pour veiller à ce que l’inclusion des enfants en situation de handicap soit comprise. o des exigences pour les gouvernements provinciaux et territoriaux de rendre compte des mesures et des indicateurs clés qui évaluent les progrès réalisés en matière d’apprentissage et de garde accessibles, abordables et pleinement inclusifs des jeunes enfants. o des exigences pour les gouvernements provinciaux et territoriaux de consacrer des fonds en vertu des ententes pour la formation et le soutien adéquats des prestataires d’apprentissage et de garde des jeunes enfants afin de satisfaire aux besoins des enfants en situation de handicap dans des milieux d’apprentissage pleinement inclusifs. o Veiller à ce que les normes de formation des travailleuses et des travailleurs en garderie mettent fortement l’accent sur la prévention du capacitisme et la promotion de l’inclusion. • Améliorer la Prestation pour enfants handicapés en augmentant le montant de la prestation, en relevant le seuil à partir duquel la prestation commence à être réduite et en collaborant avec les Provinces et les Territoires pour empêcher les prélèvements. • Faire en sorte que le Crédit canadien pour aidant naturel soit remboursable et non imposable. 2. Ministre des Finances et du Revenu national, l’honorable François-Philippe Champagne • Travailler avec les gouvernements provinciaux et territoriaux pour éliminer les prélèvements qui nuisent aux personnes en situation de handicap qui bénéficient à la fois de programmes de soutien fédéraux et provinciaux. Cela devrait comprendre la Prestation canadienne pour les personnes handicapées, en adoptant une exemption en vertu de la Loi de l’impôt sur le revenu , mais aussi d’autres programmes comme la cessation des prélèvements sur les prestations de survivant fédérales, qui ne servent qu’à permettre aux Provinces d’économiser de l’argent à la suite du décès d’une ou d’un membre de la famille, plutôt que de permettre à la conjointe ou au conjoint survivant de conserver les fonds nécessaires pour vivre. • Veiller à ce que les personnes en situation de handicap soient un groupe prioritaire pour les dépenses du gouvernement au cours du processus d’établissement du budget. • Travailler avec la ministre de l’Emploi et des Familles et ministre responsable de l’Agence fédérale de développement économique pour le Nord de l’Ontario pour augmenter le financement de la Prestation canadienne pour les personnes handicapées afin qu’elle satisfasse aux attentes de l’objectif d’éliminer la pauvreté des personnes en situation de handicap. • Consulter et inclure les personnes en situation de handicap dans la modernisation du Crédit d’impôt pour personnes handicapées (CIPH) afin d’en élargir l’admissibilité et d’en faciliter l’accès pour qu’un plus grand nombre de personnes en situation de handicap soient admissibles aux programmes auxquels elles ont droit, comme la Prestation canadienne pour les personnes handicapées. • Mettre pleinement en œuvre la déclaration automatique des revenus pour l’exercice financier 2026 pour les Canadiennes et les Canadiens à faible revenu, y compris les personnes en situation de handicap. • Réformer le Régime enregistré d’épargne-invalidité (REEI) afin de permettre aux bénéficiaires de retirer des fonds sans pénalité pour acheter une résidence, comme le permet le Régime d’accession à la propriété avec le Régime enregistré d’épargne-retraite (REER). • Modifier la loi qui régit le REEI afin d’en améliorer l’efficacité pour les Canadiennes et Canadiens et d’éliminer les obstacles suivants : o Assouplir les restrictions relatives aux retraits et permettre le retrait anticipé sans pénalité des subventions du gouvernement ou des cotisations obligataires accumulées par la personne titulaire d’un régime. Actuellement, le REEI ne s’applique qu’aux personnes en situation de handicap qui ont une espérance de vie d’au moins 80 ans. De nombreuses personnes en situation de handicap ont une espérance de vie plus courte, mais ne peuvent pas retirer leurs économies proportionnellement à leur espérance de vie. o Permettre aux bénéficiaires de choisir leur propre mandataire légal ou titulaire du régime, indépendamment de leur lien de parenté, en cas de doute quant à leurs capacités. Mettre en place un processus simplifié pour désigner une personne mandataire pour un REEI si les personnes concernées n’ont pas de procuration ou de tutrice ou tuteur pour leurs biens. Éviter d’imposer des lois sur la capacité de tutelle dans toutes les provinces, selon les modèles adoptés au Nouveau- Brunswick et en Colombie-Britannique. 3. Ministre de la Justice et procureur général du Canada et ministre responsable de l’Agence de promotion économique du Canada atlantique, l’honorable Sean Fraser • Appliquer un cadre d’inclusion et de handicap à toutes les prises de décision. En plaçant les personnes ayant un handicap et leurs familles, dans toute leur diversité, au centre du processus décisionnel, le gouvernement identifiera et rectifiera les obstacles systémiques qui se révéleront bénéfiques pour toutes les personnes qui vivent au Canada. • Revoir le Code criminel et toutes les lois afin d’en retirer tout élément qui perpétue les obstacles à l’inclusion ou qui criminalise l’expérience que vivent les Canadiennes et les Canadiens en situation de handicap. • Conformément au programme électoral du Parti libéral pour 2025 pour bâtir ensemble un Canada plus fort , collaborer avec la communauté des personnes en situation de handicap comme partenaires à part entière, pour élaborer un cadre de justice pour les personnes en situation de handicap afin de lutter contre les inégalités, les préjugés et la discrimination systémique de longue date à l’égard des personnes en situation de handicap au sein du système judiciaire et devant la loi dans le but d’assurer l’égalité d’accès à la justice pour les personnes en situation de handicap . • Abroger le volet 2 de l’aide médicale à mourir (AMM), qui est discriminatoire à l’égard des personnes en situation de handicap qui ne sont pas en fin de vie. • Mettre pleinement en œuvre les obligations du Canada en vertu de la Convention relative aux droits des personnes handicapées (CDPH) des Nations Unies, tenir compte de toutes les questions non résolues et mettre en œuvre toutes les recommandations formulées dans les observations finales du Comité des Nations Unies à la suite de l’examen des rapports des États Parties présentés au Comité de la CDPH. La liste complète des recommandations se trouve ICI. • Allouer les ressources nécessaires à un programme ambitieux et concerté pour réaliser les droits des personnes en situation de handicap. • Respecter l’autonomie et les droits de décision des personnes en situation de handicap, y compris le retrait de la réserve du Canada de l’article 12 qui limite le droit de décider. 4. Ministre de la Santé, l’honorable Marjorie Michel • Travailler en partenariat avec les autres ministres pour que l’approbation des appareils médicaux et des traitements médicamenteux tienne compte des besoins des personnes en situation de handicap, afin d’éviter la création de nouveaux obstacles pour les personnes en situation de handicap. • Reconceptualiser radicalement les soins de longue durée en veillant à ce que les personnes en situation de handicap puissent vivre dans leur propre domicile avec le soutien nécessaire. • Travailler avec les Provinces et les Territoires et toutes les parties intéressées pour répondre aux allégations selon lesquelles notre système médical a un recours excessif à l’isolement, à la contention et aux hospitalisations involontaires. • Abroger le volet 2 de la législation sur l’aide médicale à mourir (AMM), et ce faisant, reconnaître que le handicap n’est pas un sort pire que la mort, ni ne mérite la mort. Veiller également à ce qu’un éventail de services et de soutien soient offerts et accessibles aux personnes en situation de handicap. • Recueillir de meilleures données sur les personnes qui vivent dans des « logements collectifs » tels que les hôpitaux, les foyers de soins de longue durée, les foyers de groupe, les établissements pénitentiaires et les refuges pour sans-abri. Les lacunes existantes font qu’il est difficile de comprendre la nature du soutien et son lien avec le handicap et les soins de longue durée ainsi que les lacunes générales en matière de soutien au Canada. • Approuver l’utilisation de produits à faibles émissions, sans parfum et sains dans les établissements de santé et les institutions publiques ainsi qu’exiger un étiquetage accessible sur tous les produits de consommation. Ces mesures sont essentielles pour prévenir les handicaps d’origine environnementale et éliminer les obstacles à l’accessibilité pour les personnes en diverse situation de handicap. • Veiller, en se servant des leçons tirées de la pandémie de COVID-19, à ce que les protocoles et les directives de triage dans les hôpitaux soient inclusifs, équitables, transparents et fondés sur un processus éthique basé sur les droits de la personne et éclairé par l’expérience vécue. Les prestataires de soins de santé qui participent au processus de triage en soins intensifs recevront également une formation pour réduire le risque de préjugés discriminatoires. • S’assurer que tout plan ou programme d’aide aux personnes canadiennes ayant des problèmes de santé mentale et de dépendance reconnaît que ces situations sont des handicaps épisodiques, tient compte des besoins particuliers des Canadiennes et des Canadiens en situation de handicap et que ce plan ou programme est élaboré en consultation avec la communauté des personnes en situation de handicap. • Élaborer un plan global pour les soins de santé mentale dans tout le Canada, en consultation avec les groupes marginalisés et leurs représentants de la société civile, et en tenant compte de leurs orientations. Le plan comprendra des soutiens et des thérapies tenant compte des traumatismes afin que toutes les personnes qui vivent au Canada puissent recevoir facilement des soins de santé mentale. • Travailler avec la ministre de l’Emploi et des Familles et la communauté des personnes en situation de handicap lorsque des identités et des oppressions croisées ont entraîné une « pandémie » de double diagnostic et une crise de santé mentale dans la communauté des personnes en situation de handicap. • Veiller à faire reconnaître les handicaps épisodiques (ou dynamiques) comme des problèmes de santé qui ont une incidence importante sur la vie des Canadiennes et Canadiens, conformément au rapport La dynamique de l’incapacité (Statistique Canada, 2019) • Travailler pour que l’approbation des appareils médicaux et des traitements médicamenteux tienne compte des besoins des personnes en situation de handicap, afin d’éviter la création de nouveaux obstacles. Veiller à ce que la collaboration dans le cadre de la stratégie nationale du logement reflète le besoin urgent de logements accessibles et à faible coût et dans la lutte pour endiguer le terrible impact de la crise des OPIOÏDES. 5. Ministre du Logement et de l’Infrastructure et ministre responsable de Développement économique Canada pour le Pacifique, l’honorale Gregor Robertson • Reconnaître que le logement est un droit humain fondamental. • Veiller à inclure les personnes en situation de handicap dans l’engagement qui vise à accroître les investissements pour les logements financés par le gouvernement fédéral. La construction urgente de logements nécessaires ne doit pas se faire au détriment de l’accessibilité et de l’inclusion. • Exiger que tous les investissements en matière d’infrastructure dans le domaine du logement tiennent compte de l’accessibilité et des normes obligatoires en matière d’accessibilité, y compris pour les rénovations et les stocks existants. • Augmenter le nombre de projets de logements abordables obligatoires qui sont entièrement accessibles et inclusifs, en consultation avec la communauté des personnes en situation de handicap. • Coopérer avec les gouvernements provinciaux, territoriaux et municipaux pour s’assurer que les rénovations et les améliorations de l’accessibilité sont incluses dans le financement des infrastructures, afin d’éliminer les obstacles dans l’environnement bâti pour les personnes en situation de handicap. • Harmoniser les normes d’accessibilité pour tous les nouveaux projets de construction. • Offrir des incitatifs pour la formation en matière d’accessibilité et la modernisation des infrastructures. • Harmoniser le Code national du bâtiment et le Code national de prévention des incendies pour qu’ils reflètent les principes de la conception universelle. • Travailler avec le ministre des Finances et du Revenu national pour permettre aux personnes en situation de handicap de retirer des fonds de leur régime enregistré d’épargne-invalidité (REEI) pour les utiliser comme mise de fonds lors de l’achat d’un domicile. • Fournir à beaucoup plus de Canadiennes et de Canadiens des suppléments de loyer transférables. Une composante pour personnes en situation de handicap sera ajoutée à l’Allocation canadienne pour le logement et rendue disponible par le biais d’ententes fédérales-provinciales-autochtones. • Poursuivre sur la voie de la désinstitutionnalisation, comme le prévoit l’article 19 de la CDPH et s’engager à assurer une vie indépendante dans la communauté, sans ségrégation ni isolement. 6. Ministre des Services aux Autochtones, l’honorable Mandy Gull-Masty, et ministre des Relations Couronne-Autochtones, l’honorale Rebecca Alty • Les deux ministres collaborent afin de : o rétablir et financer de manière durable le principe de Jordan et l’initiative Les enfants inuits d’abord qui garantit la santé et le bien-être des enfants des Premières nations et des Inuits. o rétablir et financer de manière continue le Programme d’aide à la vie autonome de Services aux Autochtones Canada (SAC), afin de garantir le maintien des programmes et des mesures de soutien pour les personnes et les familles des Premières nations en situation de handicap. o consulter les peuples autochtones sur l’introduction d’une législation sur l’accessibilité pour les peuples autochtones. o consulter les personnes autochtones en situation de handicap au sujet des lacunes en matière de services et de soutien et prévoir d’autres mesures pour éliminer ces lacunes. o reconnaître le Mois du handicap chez les Autochtones. 7. Ministre des Femmes et de l’Égalité des genres et secrétaire d’État (Petites Entreprises et Tourisme), l’honorable Rechie Valdez • Veiller à ce que les femmes, les filles et les personnes non binaires ayant un handicap soient au centre du Plan d’action national pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe, en particulier les femmes racialisées, autochtones, rurales et sourdes. • Travailler avec le Cabinet pour créer un mouvement de changement dans l’ensemble du gouvernement afin de ne plus accepter que 24 % des femmes en situation de handicap au Canada connaissent les taux les plus élevés de discrimination systémique, de violence, de pauvreté et de chômage. • Veiller à ce que le ministère adopte une approche intersectionnelle dans son travail et consulte activement les femmes en situation de handicap au sujet de leurs identités uniques. • Travailler en consultation avec la communauté des personnes en situation de handicap pour s’assurer que l’industrie du tourisme élimine les obstacles à l’inclusion des personnes en situation de handicap. 8. Ministre des Affaires étrangères, l’honorable Anita Anand • Travailler avec les membres de la communauté des personnes en situation de handicap pour mieux rendre compte des obligations du Canada à l’égard de la Convention relative aux droits des personnes handicapées et pour mieux les mettre en œuvre. • Donner suite aux engagements pris pour accroître le soutien aux femmes et aux filles en situation de handicap par le biais de la PAIFC (Politique d’aide internationale féministe du Canada). • Travailler avec les membres de la communauté des personnes en situation de handicap pour s’assurer que la politique étrangère et la présence du Canada représentent la situation unique des personnes en situation de handicap dans le monde. • Envisager la création d’un poste de conseiller spécial sur les droits internationaux des personnes en situation de handicap, comme l’ont fait d’autres États qui font partie de la CDPH. • Renforcer le rôle du Canada en matière d’aide humanitaire internationale et donner la priorité aux besoins des gens les plus vulnérables. Lorsque l’on cible les gens les plus vulnérables, il faut absolument tenir compte des personnes en situation de handicap et les inclure pleinement dans toutes les initiatives d’aide et de développement internationales. Bien que les personnes en situation de handicap représentent 16 % de la population mondiale, elles sont systématiquement exclues des programmes et des services, malgré le fait qu’elles soient parmi les plus touchées en situation de crise. • Soutenir publiquement et signer la Déclaration du Sommet mondial sur le handicap et s'engager à garantir qu'au minimum 15 % des projets de développement international soutenus par le Canada adoptent une approche inclusive des personnes en situation de handicap. • Mettre en œuvre les recommandations de l’étude du Comité permanent des affaires étrangères et du développement international (FAAE) de la Chambre des communes sur les soins et les droits en matière de santé sexuelle et reproductive, augmenter le financement des programmes axés sur la santé et les droits sexuels et reproductifs inclusifs pour les personnes en situation de handicap. 9. Ministre des Transports et du Commerce intérieur, l’honorable Chrystia Freeland • Demander à l’Office des transports du Canada d’assurer la conformité au Règlement sur les transports accessibles aux personnes handicapées au sein des entités de transport sous réglementation fédérale. 10. Ministre de la Gestion des urgences et de la Résilience des communautés et ministre responsable de Développement économique Canada pour les Prairies, l’honorable Eleanor Olszewski • En s’efforçant de faire face à la crise climatique, le gouvernement mettra en place des cadres pour gérer des futurs scénarios d’urgence qui sont inclusifs et attentifs aux besoins des personnes en situation de handicap. • Se préparer aux pires scénarios créés par les changements climatiques en veillant à ce que les personnes en situation de handicap ne soient jamais laissées pour compte. 11. Ministre de l’Industrie et ministre responsable de Développement économique Canada pour les régions du Québec, l’honorable Mélanie Joly • En partenariat avec les autres ministres, veiller à ce que l’accès à Internet soit prioritaire pour les personnes en situation de handicap. • Améliorer les programmes d’Industrie existants afin de fournir un accès abordable à Internet et à la téléphonie mobile aux personnes en situation de handicap. • Demander au CRTC d’exiger des services de télécommunication – comme des services de transcription téléphonique – et d’Internet abordables et accessibles. • Veiller à ce que le travail de votre ministère soit axé sur les personnes en situation de handicap. • Appliquer pleinement l’esprit du Traité de Marrakech afin d’augmenter de façon significative la quantité de documentation accessible au Canada et à l’étranger, pour les personnes vivant avec une incapacité à lire les documents imprimés. • Travailler avec la CCDP pour élaborer et mettre en œuvre un suivi national de la CDPH. • Veiller à ce que de l’information transparente et claire soit fournie à toutes les personnes au Canada, et ce, dans des formats accessibles, y compris, mais sans s’y limiter, le langage clair, l’ASL, la LSQ et l’ISL, le sous-titrage et le braille. 12. Ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, l’honorable Lena Metlege Diab • Introduire des changements au Guide de la citoyenneté, en consultation avec les personnes en situation de handicap, pour expliquer les obstacles à l’accessibilité dans la société. • Veiller à ce que les politiques d’immigration n’entravent pas l’arrivée des réfugiés ou des immigrants en situation de handicap, en raison de leur handicap, ou n’entraînent pas leur incarcération en attendant. • Travailler en étroite collaboration avec Affaires étrangères pour faire en sorte que les femmes en situation de handicap et les familles d’enfants en situation de handicap qui proviennent de pays dévastés par la guerre bénéficient d’une entrée prioritaire au Canada. 13. Ministre de l’Environnement et du Changement climatique, l’honorable Julie Dabrusin • Se préparer aux pires scénarios créés par les changements climatiques en veillant à ce que les personnes en situation de handicap ne soient jamais laissées pour compte. 14. Secrétaire d’État (Aînés), l’honorable Stephanie McLean • S’assurer que les personnes âgées en situation de handicap ne perdent aucun soutien provincial lorsqu’elles deviennent admissibles au SRG et à la SV. 15. Ministre responsable du Commerce Canada–États-Unis, des Affaires intergouvernementales et de l’Unité de l’économie canadienne, l’honorable Dominic LeBlanc • Travailler avec la ministre de l’Emploi et des Familles ainsi que les gouvernements provinciaux et territoriaux pour éliminer toutes les clauses de prélèvement qui nuisent aux personnes en situation de handicap qui bénéficient à la fois de programmes de soutien fédéraux et provinciaux. 1617 Réseau national pour les personnes ayant un handicap admin@nationaldisabilitynetwork.com • Travailler avec les Provinces, les Territoires et les Municipalités pour s’assurer que les rénovations et les améliorations de l’accessibilité sont incluses dans le financement des infrastructures et/ou du logement, afin d’éliminer les obstacles dans l’environnement bâti pour les personnes en situation de handicap. 16. Ministre des Anciens Combattants, l’honorable Jill McKnight • S’assurer que les anciennes combattantes et les anciens combattants en situation de handicap reçoivent les meilleurs services et soutiens, tout en éliminant la preuve d’invalidité capacitiste pour le renouvellement continu des demandes. 17. Ministre du Commerce international, l’honorable Maninder Sidhu • Créer des occasions de formation pour les petites et moyennes entreprises afin qu’elles acquièrent la confiance nécessaire en matière de handicap lorsqu’il s’agit de leurs pratiques d’embauche et d’emploi. • Travailler en étroite collaboration avec le GCEGC (Groupe consultatif sur l’égalité des genres et le commerce) pour appuyer la participation accrue des femmes et des personnes en situation de handicap au développement international, au commerce et aux occasions d’exportation. • Travailler en partenariat avec la ministre des Affaires étrangères pour faire en sorte que la politique étrangère et la présence du Canada représentent la situation unique des personnes en situation de handicap. 18. Ministre de la Transformation du gouvernement, des Travaux publics et de l’Approvisionnement, l’honorable Joël Lightbound • Améliorer le système d’approvisionnement du gouvernement du Canada afin que l’accessibilité soit un critère pour toutes les activités d’approvisionnement. • Rendre obligatoire le recours à une expertise en matière d’accessibilité dans les processus d’approvisionnement fédéraux. • Harmoniser les normes d’accessibilité pour tous les nouveaux projets de construction. • Offrir des incitatifs pour la formation en matière d’accessibilité et la modernisation des infrastructures. • Veiller à examiner toute réorientation ou tout changement du gouvernement en tenant compte des handicaps et de l’inclusion des personnes en situation de handicap afin que les programmes et services qui leur sont destinés ne soient pas touchés de manière disproportionnée.
- PROGRAMME DE BOURSES DE L'AEBC ET D’ALLYANT, ÉDITION 2024
Le programme de cette année est terminé. Nous sommes impatients de proposer à nouveau notre programme de bourses en 2025 ! La date limite de candidature pour le programme de bourses d'études de l’AEBC et d’Allyant est le vendredi 17 mai 2024. Toutes les candidatures et les documents requis doivent être reçus au plus tard à midi heure du Pacifique à cette date afin d'être pris en compte. Les récipiendaires des bourses seront annoncés le 1er juillet 2024 ou lors de l'assemblée générale annuelle en septembre 2024. Les candidats retenus recevront un courriel de confirmation au cours de la première semaine de juin 2024. En septembre, suite à la confirmation de l'inscription pour l'année scolaire 2024-2025, les lauréats recevront leurs bourses. INTRODUCTION L'Alliance pour l'égalité des personnes aveugles du Canada (AEBC) est un organisme à but non lucratif qui travaille à améliorer la vie des Canadiens aveugles, sourds-aveugles et malvoyants grâce à l’éducation, l’habilitation et la défense des droits . Chaque année, l’AEBC offre des bourses pour reconnaitre de remarquables étudiants de niveau postsecondaire aveugles, sourds-aveugles et malvoyants. Les bourses de cette année sont offertes par Allyant, ainsi qu’un donateur anonyme. De plus, nous sommes honorés d’offrir des bourses spéciales à la mémoire de Tom Teranishi donnée par la Section de la Colombie-Britannique, Paul et Cheryl Thiele, offertes conjointement par la Section de la Colombie-Britannique et notre bureau national, ainsi que John Rae, donnée par la section de Toronto. Les candidats admissibles seront considérés pour toutes les bourses; il n’est pas nécessaire de présenter une demande distincte pour chacune d’elle. Les candidats ou les lauréats antérieurs peuvent présenter une nouvelle demande s'ils répondent aux critères d’admissibilité. Le comité des Bourses de l'AEBC examine toutes les candidatures et sélectionne les boursiers. Critères d’admissibilité Les candidats doivent répondre aux critères suivants : 1. Les candidats doivent être : A. aveugle (aucune vision ou perception de la lumière dans le meilleur œil, acuité visuelle de 20/200 ou moins); B. sourd-aveugle (une déficience visuelle et auditive combinée qui entraîne des difficultés de communication, d'accès à l'information et de mobilité [incapacité de voyager de manière autonome en raison d'une déficience visuelle/auditive]); ou C. malvoyant (acuité visuelle de 20/80 ou moins dans le meilleur œil avec la meilleure correction ou un champ visuel inférieur à 20 degrés [échelle visuelle de Snellan]) 2. Citoyens canadiens ou résidents permanents du Canada 3. Inscrits dans un établissement postsecondaire canadien dans un collège ou une université, un programme de formation professionnelle, de perfectionnement ou d'arts de la scène 4. Inscrits à un programme d'échange à l'étranger, inscrits à des programmes qui ne sont pas offerts au Canada, ne pas être acceptés dans un programme canadien en raison de la nette supériorité du programme à l'étranger, ou paient des frais à un établissement d'enseignement canadien. 5. Inscrits à au moins deux cours pendant l'année scolaire 2024-2025 dans le programme de leur choix. Exigences de l'Agence du revenu du Canada : Chaque payeur (AEBC) d'une bourse doit émettre une déclaration de renseignements sur le formulaire prescrit (feuillet T4A) pour déclarer le paiement. L'AEBC doit déclarer les paiements de bourses d'études à l'ARC, même si le bénéficiaire a le droit d'exclure tout ou une partie de ces paiements de son revenu. Il lui incombe de déterminer le montant de toute exemption disponible. Par conséquent, si le candidat obtient une bourse AEBC, on lui demandera de fournir son numéro d'assurance sociale au comptable national. Adhésion à l'AEBC À l'AEBC, nous croyons que l'adhésion profite aux personnes aveugles, sourdes-aveugles et malvoyantes d’un point de vue collectif et individuel. Par conséquent, une adhésion d’un an à l'AEBC sera donnée à tous les nouveaux candidats non-membres. Ainsi, cela leur offre l'occasion de découvrir notre organisme et d’y participer au-delà du processus de bourse. Remplir et soumettre la demande Les récipiendaires antérieurs ou les nouveaux candidats doivent : 1. Soumettre une candidature en français ou en anglais. 2. S’assurer que la demande soit complète, y compris tous les éléments suivants : • le formulaire de candidature: compléter en ligne ou télécharger ici; • une copie de votre plus récent relevé de notes; • une dissertation personnelle sur vous-même d’une longueur maximale de 2000 mots (NOTE : Nous ne pouvons connaître nos demandeurs de bource que par les informations que vous fournissez. Soyez méthodique.) Il faut inclure: • Une description de votre condition visuelle, ainsi que tout autres renseignements sur d’autres déficiences ou conditions médicales qui pourraient être pertinentes; • Les défis que vous avez rencontrés à cause de votre déficience et les moyens utilisés pour les surmonter; • Vos intérêts personnels; • Vos objectifs scolaires; • Vos activités scolaires et votre expérience de travail; • votre point de vue sur la définition de l'éducation accessible, en discutant de vos formats préférés pour accéder à l'information (accès numérique et Internet) et le rôle que joue l'affirmation de soi; • Expliquez l’importance de votre participation à la communauté, y compris un résultat inattendu de cette activité dont vous êtes particulièrement fier. • Une lettre de recommandation rédigée au cours des 12 derniers mois. • Une courte autobiographie (moins de 200 mots en longueur) à être utilisée sur les médias sociaux s’ils sont choisis pour recevoir une bourse. Si vous avez des questions sur le processus de candidature, veuillez communiquer avec le comité des bourses à scholarship@blindcanadians.ca. Date limite pour présenter une candidature : le 17 mai 2024 à midi heure du Pacifique. Envoyez tous les documents requis en pièces jointes par courrier électronique à : scholarship@blindcanadians.ca. Les fichiers image (excluant les relevés de notes) ne seront pas acceptés. Les candidatures tardives ou incomplètes ne seront pas prises en compte. TEXTE ALT DE L'IMAGE : Des étudiants en toge de fin d'études jetant des casquettes en l'air.